Frans Mortelmans 1865-1936

Frans Mortelmans est né le 1er mai 1865, en tant que fils aîné d'une famille de six personnes. Il a grandi dans la paroisse anversoise St. Paul.
 
A l'origine, son père, Karel Mortelmans, qui tenait une imprimerie dans la Zirkstraat d'Anvers, voulait que Frans fréquente l'Académie de musique et lui a acheté un piano. C'est le deuxième fils, Lodewijk, qui reprend le piano et transmet à Frans ses leçons à l'académie de dessin. C'est ainsi que Frans est devenu un célèbre peintre de fleurs et Lodewijk un célèbre compositeur.
 
Frans Mortelmans a étudié à l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers de 1876 à 1887 sous la direction de Lucas Schaefels (1824-1885) et de Charles Verlat (1876-1886) et à l'Institut supérieur des Beaux-Arts d'Anvers (NHISKA) de 1887 à 1891 sous la direction d'Albrecht De Vriendt (1887-1891). Pendant un certain temps, il a également été l'élève de Frans Van Leemputten. Après une formation de 15 ans, il a commencé une carrière de peintre.
 
Malgré la diversité de sa formation, Frans Mortelmans s'est spécialisé dans la peinture de compositions florales et de natures mortes très décoratives et harmonieuses à partir de 1892, après la création de son propre atelier. Son style était très virtuose et flatteur, coloré, mais discret et jamais bruyant. C'était un peintre très productif.
Il habitait dans la Lamorinièrestraat à Anvers.
 
Sa période principale se situe juste avant et après le tournant du siècle. Il était certainement l'un des peintres de fleurs et de natures mortes les plus talentueux. Son individualité était indéniable (y compris clair-obscur). L'impressionnisme a inspiré le romantisme tardif, sans pour autant nier la véritable représentation de ses sujets.
 
Frans Mortelmans a également peint quelques portraits, des intérieurs avec des personnages et des natures mortes avec des légumes, des fruits de mer, des champignons, des fruits, du fromage ou du jambon. Les arrangements floraux prennent le dessus numériquement. Dans cette catégorie, les représentations de bouquets de roses sont les plus nombreuses. Les peintures de roses lui donnent une grande appréciation.
 
En achetant une œuvre en 1903 par le Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers, il a reçu une reconnaissance officielle. Pendant ses vacances sur la cöte, il a peint des bateaux de pêche et des scènes de plage. Dans sa maison de campagne à Kalmthout, il a peint des vues extérieures du jardin et de la lande.
Il y a 850 œuvres connues de sa main.

Aquarelle d'Antoon Mortelmans
La maison de campagne de Frans en 1910, située au bord de la Kalmthoutse heide, dans le village de Heide.
Le talentueux sculpteur Josué Dupon y avait également une maison de campagne, et était le voisin de Frans.

 
 
 
 
 
 
Comme son frère Lodewijk, Frans était membre du cercle d'art De Scalden (1889-1914), (fondé à Anvers avec Jules Baetes comme président). Il est également membre d'Arte et Labore (Anvers), de De Hulst et De Distel (Malines) et, à partir de 1889, il participe activement aux activités et aux expositions organisées en Belgique pour promouvoir l'art sous toutes ses formes.
 
À cette époque, il était l'un des artistes qui parvenaient à vendre facilement ses œuvres, tant en Belgique qu'à l'étranger. Il a voyagé dans les pays scandinaves avec tout un chargement de peintures (nombre, œuvres et pays inconnus), et les a toutes vendues. (témoignage de famille)
 
Frans Mortelmans (nommé en 1901) a été pendant de nombreuses années professeur de peinture de natures mortes à l'Académie des Beaux-Arts de Berchem et y a été directeur par intérim pendant ses dernières années de service jusqu'en 1935. Parmi ses élèves les plus connus, il y avait Joris Minne et Antoon Mastboom.
 
Frans Mortelmans donna entre autres des cours privés à la Comtesse Romania du Bois d'Aische, épouse de Ridder Mayer van den Bergh (voir p. 163 'Kasteel Hof ter Linden Edegem' par Linda De Keuster), et à son cousin, le pastelist Franck Mortelmans (1898-1986), et à Mme. Van Ingelghem du Luxembourg.
 
 
En 1892 il se mariait avec Marie Fontaine. Le couple resta sans enfants.
 
 
 
Malheureusement, seuls les tableaux ont été conservés, de sorte qu'il n'existe pratiquement aucune source historique sur son travail.
Étudier le travail de Frans Mortelmans et en dresser un inventaire aussi précis que possible est désormais une tâche de la Fondation Mortelmans.